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Автор Тема: Trucs et astuces pour le VOCABULAIRE  (Прочитано 42128 раз)
tatiana75
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« : 12 Сентябрь 2013, 18:29 » Процитировать

Je ne savais pas où mettre ce message, dans la rubrique grammaire ou autre... Une chose certaine c'est que cela ne change pas le principal. Est-ce que quelqu'un peut me donner un conseil pratique: Comment apprendre de nouveaux mots en français chaque jour? Malgré le fait de lire en français et de le pratiquer souvent, je constate qu'il me manque le VOCABULAIRE!
Peut-être existe-il un jeu linguistique, un moyen d'apprendre chaque jour quelques nouveaux mots. Partagez vos astuces ici. Si vous en avez... Je pense ces conseils (comment enrichir le vocabulaire) seront utiles pour tous les membre de ce forum!!!! 
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Boyar
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« Ответ #1 : 13 Сентябрь 2013, 07:06 » Процитировать

Je ne savais pas où mettre ce message, dans la rubrique grammaire ou autre...
C'est un sujet à part entière qui a pas mal d'importance du point de vue méthodique et qui mérite son propre fil de discussion.
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Boyar
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« Ответ #2 : 13 Сентябрь 2013, 16:53 » Процитировать

Est-ce que quelqu'un peut me donner un conseil pratique: Comment apprendre de nouveaux mots en français chaque jour?
Apprendre une dizaine de nouveaux mots par jour, c'est un beau défi. Pourtant, il faut tout d'abord comprendre où réside le problème.   bu

Tatiana, lorsque vous lisez quelque chose en français, est-ce difficile de trouver des mots qui vaudraient la peine d'être appris ? Ou, bien au contraire, vous avez des listes et des listes de mots que vous n'arrivez pas à retenir ?

Prenez le temps d'évaluer ce qui se passe lorsque vous travaillez votre vocabulaire. Ensuite, on va discuter sur ce que l'on pourrait faire.
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tatiana75
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« Ответ #3 : 16 Сентябрь 2013, 15:58 » Процитировать

Tout à fait. Je n'arrive pas à comprendre là où ça cloche. C'est pour ça qu'il faut voir COMMENT j'apprends des nouveaux mots.
1) Je fais des listes de nouveaux mots en mettant la traduction à côté.
Mais cette méthode marche à court terme. Aussi bien que je les apprenne, aussi bien vite ça s'oublie si ces mots ne sont pas utilisés fréquemment.

2) J'écoute des enregistrements des sources diverses et j'essaye de retenir quelques mots dans leur contexte.

3) Dernièrement j'essaye de trouver des synonymes aux mots qui sont +/- abstraits ( ou bien les mots totalement inconnus).
Ça permet de reformuler à sa manière et choisir le mot qui te parle et que je pourrais donc utiliser pour résumer les infos. ( La finalité, à mon avis, d'apprendre tous ces mots....)

De même, qu'est-ce que vous voulez dire  "est-ce difficile de trouver des mots qui vaudraient la peine d'être appris ? "
Je ne sais pas si le vocabulaire que je veux retenir sera utile pour  plus tard.
Par exemple je ne prends pas la peine de traduire tous les mots inconnus dans les romans que je lis. En lisant je traduis seulement si le sens m'échappe complètement à cause du mot.  
En revanche, j'essaye de traduire presque chaque mot qui m'est inconnu depuis la presse, parce que ce sont les sujets courants et je trouve ça utile pour ma culture etc.  ET c'est là où réside la difficulté. J'ai du mal à retenir le lexique.  bu


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Boyar
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« Ответ #4 : 18 Сентябрь 2013, 19:34 » Процитировать

... qu'est-ce que vous voulez dire  "est-ce difficile de trouver des mots qui vaudraient la peine d'être appris ? "
Je ne sais pas si le vocabulaire que je veux retenir sera utile pour  plus tard.
Ah ... vous avez raison, je n'ai pas bien formulé ma question. J'ai dû dire : "... difficile de prendre la décision si un mot vaut la peine ..."
Malgré tout ça, vous avez déjà donné assez de détails concernant la façon dont vous travaillez le vocabulaire.


Je fais des listes de nouveaux mots en mettant la traduction à côté.
Mais cette méthode marche à court terme. Aussi bien que je les apprenne, aussi bien vite ça s'oublie si ces mots ne sont pas utilisés fréquemment.
Effectivement, si un(e) étudiant(e) de langue étrangère a du mal à apprendre de nouveaux mots trouvés dans les romans qui sont sur sa table de chevet ... on n'a qu'à constater que les sujets de ces romans soulèvent peu d'intêret et pas de passion. Pourtant, on n'apprend rien de plus que ce qui nous intéresse vraiment, que ce qui nous passionne !

Les romans que vous lisez, leurs sujets, vous passionnent-ils ? Ou c'est plutôt pour le niveau de langue ? Si c'était votre décision purement rationnelle de lire tel ou tel livre, la lecture ne vous apporte pas de plaisir (je parle ici du plaisir émotionnel). Donc, vous risquez de perdre toute motivation pour retenir les nouveaux mots dans votre mémoire.

Donc, le conseil le plus avisé que l'on peut vous donner, c'est choisir des livres qui vous tiennent à cœur, que vous aimez pour leur contenu et non pour le vocabulaire.

Il est important que les livres que vous lisez soient de cette catégorie-là. Parce que le deuxième truc, c'est lire une centaine de pages par jour.
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tatiana75
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« Ответ #5 : 18 Сентябрь 2013, 22:40 » Процитировать

Merci beaucoup pour tous vos conseils!! Vos questions sont très intéressantes aussi.
 Je voulais seulement préciser que par exemple il y a bien la littérature qui m'intéresse d'un côté, et de l'autre côté je lis parfois par "la rationnalité", comme vous l'avez bien remarqué.

 La dernière question concernant la quantité, vous dites qu'il est préférable de lire une centaine de pages... Est-ce que c'est toujours pertinent la quantité? Je me vois mal de lire autant en une journée, MAIS supposons j'arrive à prendre le courage à deux mains... et je lis beaucoup.
 Est-ce que ce sera efficace sans prendre le temps pour traduire, noter les mots inconnus?  
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sept
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« Ответ #6 : 19 Сентябрь 2013, 23:45 » Процитировать

 Le nombre des pages parcourues ou des livres lus par l'apprenant est un facteur évidemment à ne pas négliger quand on parle de l'apprentissage du lexique digne de ce mot mais il ne faut toujours pas oublier que la qualité du travail accompli sur le vocab dépend plus de la manière dont les expressions à apprendre ont été choisies, de votre capacité de les remettre dans l'ordre logique dans votre cerveau, de les analyser (en trouver les racines et les parties composantes, suffixes ou préfixes, par exemple): de beaucoup de choses en un mot.

 Je pense qu'on pourrais meux comprendre la source de vos difficultés en les examinant sur un exemple concret.
 Voici je vous propose l'extrait d'un texte - qui est tiré par ailleurs d'un des romans prometteurs de cette rentrée littéraire - pour une lecture approfondie et analyse au format libre de son lexique. Vous y mettez en gras les expressions ou mots que vous ne connaissez pas, en italique ceux que vous connaissez mais que vous n'utiliseriez peut-être pas vous-même dans votre propre discours, sachant que vous ne les maitrisez que de manière mal assurée, et vous y ajoutez des remarques ou notes sur le reste du lexique si vous en avez.
 Après on pourra peut-être vous proposer des solutions plus concrètes en fonction de vos réactions.

Цитировать
M. Tristani avait commandé l’apéritif dans la grande salle à manger déserte du restaurant panoramique, et il devait s’attendre à quelque déjeuner galant en compagnie d’une jeune femme qui s’intéressait à la fabrication du miel, mais Marie n’avait pas l’habitude de badiner pendant les déjeuners de travail. Dès que le maître d’hôtel était venu prendre la commande, elle lui avait exposé d’une voix décidée les grandes lignes de son projet. M. Tristani, dont les ardeurs s’étaient très vite éteintes, l’écoutait gravement, en hochant la tête, le poignet dans le plâtre, détachant de temps à autre maladroitement un filet de sole de sa main valide, puis, posant son couteau à poisson sur la nappe, il ramassait sa fourchette et avalait une bouchée d’un air douloureux, et même préoccupé, car, s’il avait bien compris, l’idée consistait à recouvrir un top-model de miel. Piombu ! M. Tristani n’apportait pas beaucoup d’éléments de réponse aux multiples interrogations de Marie, se contentant d’éluder les questions en esquissant un geste vague de la main avec une expression fataliste, et, reprenant son couteau à poisson, il se remettait à défaire longitudinalement son filet de sole, en jetant à l’occasion un coup d’œil rêveur sur le quartier administratif de Shinjuku qui s’étendait dans la brume derrière la baie vitrée. Il restait résolument perplexe, répondait à côté, ou évasivement, aux questions techniques précises que Marie avait préparées à son intention (agenda ouvert à côté d’elle sur la nappe, liste de questions, qu’elle cochait à mesure), sans jamais obtenir le moindre renseignement utile, à croire que Toussaint n’y connaissait rien aux abeilles (ou que l’apiculture n’était pour lui qu’une couverture).
 
Leur collaboration s’en était tenue là, ils s’étaient séparés dans le hall de l’hôtel à la fin du déjeuner, et il lui avait offert un pot de miel avant de prendre congé (ce qui avait donné à Marie l’idée du sous-titre de son défilé : Maquis d’automne). Finalement, Marie avait travaillé avec un apiculteur plus bohème, un Allemand installé dans les Cévennes puis dans l’île d’Hokkaido, légèrement homosexuel et follement amoureux d’elle, selon Marie (ou le contraire, selon moi : une folle perdue qui avait un petit béguin pour elle), qui ne contredisait jamais personne et était prêt à faire ce qu’on voulait de ses abeilles pourvu qu’on lui signât des dérogations et des dégagements de responsabilité pour les autorités sanitaires japonaises et qu’on lui offrît pas mal de blé en contrepartie. Il aurait peut-être été parfait, cet homme, s’il ne s’était adjoint les services d’un autre Cévenol germanique qui venait également de l’île d’Hokkaido (une sorte d’idéaliste illuminé qu’on ne trouve plus que dans le miel), qui se faisait fort de dresser la reine des abeilles pour le défilé et en avait fait une démonstration ahurissante dans les bureaux de Tokyo de la maison de couture Allons-y Allons-o, devant tout le staff des collaborateurs japonais de Marie, designers et graphistes vêtus de noir, avec de fines lunettes à monture en titane, besaces en bandoulière croisées sur la poitrine, graves et sceptiques, réunis en arc de cercle devant une table à tréteaux vide, où, sans la moindre abeille, le gars leur avait fait un numéro pathétique de dompteur de puces, comme dans une vieille plaisanterie, où le dompteur, égarant ses protégées, les appelant par leur nom, les retrouvant, leur faisait faire des acrobaties et des triples sauts périlleux (tout le monde était ressorti de la réunion consterné — et Marie avait viré le type).
 
La préparation de la robe en miel avait également posé d’épineuses questions juridiques, d’assurances et de contrat. Lorsque, au terme d’un long casting organisé dans les bureaux de la maison Allons-y Allons-o à Tokyo, la mannequin fut choisie pour la robe en miel, une jeune Russe d’à peine dix-sept ans, les avocats de Marie travaillèrent plus d’un mois pour mettre au point le contrat définitif avec l’agence Rezo de Shibuya, contrat de plus de quinze pages qui contenait des quantités d’avenants et des clauses inhabituelles en raison de la spécificité de la prestation. La mannequin fut invitée à passer plusieurs visites médicales, dut consulter un dermatologue et un allergologue, et des tests furent programmés dans une clinique privée pour vérifier que sa peau pouvait supporter sans risque d’eczéma ou d’irritation un contact massif de miel sur la totalité du corps. Les premières répétitions eurent lieu sans les abeilles (la ruche n’arriva par camion d’Hakodate que la veille du défilé). L’immeuble Spiral avait été entièrement réaménagé, le café et les boutiques fermés au public, et le podium avait été dressé dans le prolongement de la fameuse rampe en spirale qui descend du premier étage le long des murs de marbre blanc. Toutes les baies vitrées du bâtiment avaient été occultées par de grands drapés de velours noir. La dernière répétition eut lieu dans les conditions réelles du défilé, parmi les lumières ambrées des poursuites, des électriciens encore juchés sur des échelles pour régler la position des spots. La scène était recouverte d’épaisses bâches protectrices argentées, et le top-model, en tennis blanches délacées et maillot de bain deux pièces bleu pâle à fleurs jaunes, un iPod à la taille qu’un réseau de fils emberlificotés reliait à ses oreilles, prenait une série de départs chronométrés par des assistants bardés de matériel informatique, des ordinateurs portables traînaient partout dans les coulisses, abandonnés ici et là sur le sol du podium. Le staff complet des collaborateurs japonais de Marie avait maintenant pris ses quartiers au Spiral. Ils avaient envahi les chaises noires laquées réservées aux spectateurs au pied du podium et regardaient le modèle accomplir une série de trajets complets à vide en partant des coulisses, sans miel et suivi de nul insecte, traversant le podium dans ses tennis délacées de son pas nonchalant, la moue boudeuse et la démarche éthérée, tandis que des techniciens-son, émergeant d’un désordre de flight caisses argentées, réglaient les niveaux sonores derrière leurs consoles, interrompant parfois la musique, pour la faire repartir par brusques bouffées tonitruantes.
« Последнее редактирование: 19 Сентябрь 2013, 23:48 от sept » Записан
Boyar
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« Ответ #7 : 20 Сентябрь 2013, 03:24 » Процитировать

Est-ce que c'est toujours pertinent la quantité? ... Est-ce que ce sera efficace sans prendre le temps pour traduire, noter les mots inconnus?
Oui, c'est la quantité qui compte ! 100 pages par jour, c'est ce qui est largement suffisant pour l'effet d'immersion totale dans la langue. Et si le contenu que vous choisissez correspond à vos centres d'intérêt, ce marathon de lecture vous fera apprendre le vocabulaire de la manière la plus naturelle possible : par le contexte et sans dictionnaire.

Supposons que vous lisez 5 pages par jour : si un mot que vous ne connaissez pas se trouve en moyenne une fois toutes les trois pages, vous risquez de ne le rencontrer que une ou deux fois pendant toute votre journée de lecture. Mais si vous lisez 100 pages par jour ? Cela veut dire environ 30 fois ! Pour le cerveau humain, la différence est énorme.

Pour arriver à lire 100 pages par jour, il faut vous faire une petite organisation : choisir des livres vraiment très intéressants à lire dont le contenu est très enrichissant; mesurer votre vitesse de lecture actuelle et ... la faire progresser lentement mais sûrement !  ab

Bon courage, je cède maintenant la place à sept et sa méthode de lecture approfondie et d'analyse au format libre qui va bien nous faire réfléchir.
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sept
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« Ответ #8 : 20 Сентябрь 2013, 10:59 » Процитировать

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choisir des livres vraiment très intéressants à lire dont le contenu est très enrichissant
Je suis à cent pour cent d'accord à propos de ce que vous dites sur l'intérêt que doit porter le lecteur sur le contenu du livre qu'il est en train de lire.
 Rien de plus stimulant qu'un sujet qui ne laisse pas indifférent.
 Par contre, je vois plûtot vaguement comment on peut interpréter le mot "enrichissant" de la deuxième partie de cette phrase.
 S'il s'agit d'une lecture de livres au contenu "exigeant" - de classiques, de livres mi-philosophiques, mi-ésotériques, de livres exercises du style ou de livres tout simplement atypiques ou novateurs - là le seul choix qui me reste est de manifester mon désaccord net:
 à mon avis le fonctionnement du processus de lecture est autement plus saisissant en même temps qu'il est bien plus délicat.
 Les idées - surtout quand ces idées ont plus ou moins une profondeur à couper le souffle - peuvent facilement distraîre. D'où il est facile de s'imaginer le desarroi d'un lecteur qui est supposé simultanément suivre la voie des idées de l'auteur inspiré et le cours pris par son langage de plus en plus alambiqué... ou au moins perçu comme tel par un lecteur encore inexpérimenté.
« Последнее редактирование: 20 Сентябрь 2013, 11:01 от sept » Записан
Alain Delon
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« Ответ #9 : 21 Сентябрь 2013, 16:48 » Процитировать

100 pages/jour?...
Bon, apres tout, pourquoi pas....ceci etant, il faut vraiment avoir du temps a soi, car si le but de cette lecture est d’etudier ce que l’on lit, alors voila une activite qui me semble non seulement atrocement chronophage, terriblement rebarbative et un objectif difficilement tenable, au dela d’une semaine. De surcroit, imaginez qu’elle veuille en faire autant pour son anglais, son allemand ou je ne sais quoi encore...bref, mieux vaut etre chomeur pour pouvoir s’y coller.
A mon sens, toutefois, et cela n’engage que moi, s’astreindre a la lecture approfondie d’un article de presse quotidiennement me semble amplement suffisant pour faire des progres. Quant au choix de lecture, il y a un risque a ne lire que ce qu’il vout plait. Encore une fois, si le but est didactique, alors il conviendrait mieux de lire des choses variees, touchant des domaines eclectiques.
Pour en revenir une derniere fois a cette histoire de quantite, je prefere de loin la regularite dans un long terme, a un effort intense dont, je doute grandement qu’il soit possible de le maintenir sur du long terme.
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sept
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« Ответ #10 : 21 Сентябрь 2013, 23:26 » Процитировать

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une activite qui me semble non seulement atrocement chronophage, terriblement rebarbative et un objectif difficilement tenable, au dela d’une semaine.
Oui, pour apprendre des langues il faut disposer d'un temps libre. Ca consume du temps, les langues. Beaucoup de temps, où on pourrait s'occuper des choses autrement plus agréables. Des choses bien moins compliquées.
 C'est exactement à cause de cette raison qu'on doit tout changer dans son emploi du temps pour réussir.
 Plus de lecture en russe, on ne lit plus que des textes écrits dans une langue étudiée.
 Plus de télé russe, on trouvera les mêmes (dés)informations sans aucune peine particulière mais en version étrangère.

 Mais la voie de passage est longue entre les deux états, et il est bien plus pratique de commencer par là où cette action demande moins d'effort.
 Alain Delon propose une solution (presque) parfaite. Le seul désavantage de cette approche-là est peut-être le vocabulaire assez particulier de la plupart des articles de presse justement. Le fait qui s'explique facilement par leur sujet préféré. Ou encore d'avantage par leur objet, aimé d'un amour inconditionnel par la presse: homme politique.
 Les romans d'un autre coté sont plus faciles à suivre, étant eux-même des oeuvres d'art pures, coupées de toute réalité de nos vies.
 Mais il faut pas se leurrer, ses premières lectures, il est mieux de porter une attention particulière à leur choix.
 Il faut que le livre :
 ne dépasse pas la limite de 100-150 pages
 soit écrit dans la deuxième moitié du XXme siècle ou après
 appartienne à un genre littéraire facilement identifiable, toute littérature d'auteur ou trucs genre "le Nouvel roman" sont à déconseiller.
 
 
« Последнее редактирование: 21 Сентябрь 2013, 23:37 от sept » Записан
Alain Delon
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« Ответ #11 : 22 Сентябрь 2013, 13:39 » Процитировать

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Le seul désavantage de cette approche-là est peut-être le vocabulaire assez particulier de la plupart des articles de presse justement. Le fait qui s'explique facilement par leur sujet préféré. Ou encore d'avantage par leur objet, aimé d'un amour inconditionnel par la presse: homme politique.

 
 
Ca depend, il suffit pour cela de varier les quotidiens ou mensuels que vous lisez.
Je suis d'accord que pour un etranger la politique n'est pas une sinecure, car en plus d'etre bien souvent chiant a mourir, ces articles sont denues d'interet pour celui qui ne vit pas et ne comprend pas les sujets de societe debattus dans ces articles. Ceci dit, il existe des domaines non politiques comme la culture, les arts, le cinema, les voyages, la sante, les faits de societe........bref tant de rubriques parmi lesquelles un apprenant peut puiser ses ressources.

Pour ce qui est de la litterature, je vous recommande un petit ecrit de Eric-Emmanuel Schmitt "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran". Un condense de 80 pages, drole, leger, parfois grave, un brin philosophique. Il existe aussi deux recueils de nouvelles du meme auteur, qui sont fort plaisantes
« Последнее редактирование: 22 Сентябрь 2013, 13:41 от Alain Delon » Записан
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« Ответ #12 : 22 Сентябрь 2013, 13:44 » Процитировать

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Plus de lecture en russe, on ne lit plus que des textes écrits dans une langue étudiée.
 Plus de télé russe, on trouvera les mêmes (dés)informations sans aucune peine particulière mais en version étrangère.

je parle que pour moi, mais apres ca j'execrerais meme le francais, la langue que j'aime tendrement pendant presque toute ma petite vie.
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« Ответ #13 : 22 Сентябрь 2013, 18:33 » Процитировать

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je parle que pour moi, mais apres ca j'execrerais meme le francais, la langue que j'aime tendrement pendant presque toute ma petite vie.
Pourtant c'est ce que j'ai fait. On n'a pas l'embarras du choix :
soit on laisse la langue remplir notre vie de sa présence, soit on la rejette et oublie définitivement.


« Последнее редактирование: 22 Сентябрь 2013, 18:51 от sept » Записан
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« Ответ #14 : 22 Сентябрь 2013, 19:32 » Процитировать

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je parle que pour moi, mais apres ca j'execrerais meme le francais, la langue que j'aime tendrement pendant presque toute ma petite vie.
Pourtant c'est ce que j'ai fait. On n'a pas l'embarras du choix :
soit on laisse la langue remplir notre vie de sa présence, soit on la rejette et oublie définitivement.



C'est une decision Forte, extreme mais forte, qui merite un certain respect. Je me demande si vous ne feriez carrement pas mieux d'aller vivre en France?
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Boyar
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« Ответ #15 : 22 Сентябрь 2013, 19:53 » Процитировать

... je vois plûtot vaguement comment on peut interpréter le mot "enrichissant" de la deuxième partie de cette phrase.
Avez-vous lu Les Trois Mousquetaires (un roman d'Alexandre Dumas) ?
Ce roman raconte les aventures de d'Artagnan, venu à Paris pour faire sa carrière, et de ses trois amis. En même temps, Dumas nous donne beaucoup de détails historiques sur la vie au XVIIe siècle, il parle du code de l'honneur des gentilshommes, des valeurs chevaleresques ... et tout ça fait le contenu de son roman enrichissant.
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« Ответ #16 : 22 Сентябрь 2013, 19:57 » Процитировать

A mon sens, toutefois, et cela n’engage que moi, s’astreindre a la lecture approfondie d’un article de presse quotidiennement me semble amplement suffisant pour faire des progres.
Certes il y aura des progrès, mais lesquels ? Tatiana a déjà des listes de mots qu'elle ne parvient pas à retenir.

... une activite qui me semble non seulement atrocement chronophage, terriblement rebarbative et un objectif difficilement tenable, au dela d’une semaine.
Voulez-vous dire qu'il serait impossible de maintenir cette vitesse de lecture pendant plus qu'une semaine ? Pour le vocabulaire en langue étrangère, il suffit de lire 3000 pages par an. Donc, s'il s'agit d'un roman d'environ 500 pages, vous le lisez pendant 5 jours, puis vous vous reposez, vous étidiez les nouveaux mots de façon approfondie, vous en débattez sur study.ru ab

chronophage ...
Essayez d'abord avec votre langue maternelle. Faites 1 page/min et vous avez 100 pages dans votre tête en moins de 2 heures ! Notez bien, vous ne lisez pas "en diagonale", vous jetez un coup d'oeil à chaque mot dans le texte (l'un après l'autre) et sur toutes les lignes.
Pour atteindre le même objectif avec une langue étrangère, il faut tout d'abord mesurer la vitesse de lecture actuelle (1 page en 10 minutes ? cela veut dire 12 pages en deux heures, c'est pas mal). Ensuite, vous commencez à entraîner votre cerveau. Donc, 50 pages / 2 heures c'est quelque chose que n'importe qui avec un esprit ouvert peut atteindre. En tout cas, rien n’est impossible à celui qui s’en donne la peine ! 
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Alain Delon
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« Ответ #17 : 23 Сентябрь 2013, 17:48 » Процитировать

Boyar, c’est de la pure theorie car dans le monde reel, les choses de passent differemment. Vous etes peut-etre l’exception qui infirme la regle, mais 99% des gens ne peuvent pas s'imposer une telle rigueur et discipline. Si tel etait le cas, 90% des gens qui nous entourent seraient polyglottes, en pratiquant de maniere courante 3 ou 4 langues. Est-ce le cas ?....100 pages par jour de lecture approfondie en langue etrangere conduirait certainement a une douce nausee, qui deviendrait vite du degout.
Dans ma langue maternelle, je n’ai pas le temps de lire 50 pages, ni meme 20 pages/jour. Veridique, entre ma vie pro, privee et sociale, je n’ai pas le temps de m’accorder ce privilege detente quotidiennement. Donc. seules les vacances, me permettent de me degager des marges detentes, ou l’espace temps ne compte plus vraiment. Mais je ne suis pas a plaindre...
En revanche, plus que la quantite, la regularite vaut son pesant d’or. Cette regle prevaut dans tous les domaines de la vie. Croyez-en l’experience d’un vieux baroudeur.

A propos, ou est Tatiana?...sans doute en train de se coltiner la bibliotheque du coin. bu
« Последнее редактирование: 23 Сентябрь 2013, 17:51 от Alain Delon » Записан
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« Ответ #18 : 24 Сентябрь 2013, 18:52 » Процитировать

Une ultime couche et puis j'arrete. Tout le monde est d'accord pour dire que l'apprentissage des langues est une plaie, qui exige nombre de sacrifices, d'efforts, voire d'abnegation....
Quand vous aurez des momes, tachez donc de les leur enseigner le plus tot possible (1,5-2 ans). A cet age, le cerveau est telle une eponge, qui absorbe tout avec facilite, sans la moindre paresse, ni retenue. Vers 4-5 ans, c'est deja trop tard, le jeune enfant manifeste ses preferences et interets...
Ensuite, il vous suffira de poursuivre sur la lancee et de laisser derouler.
« Последнее редактирование: 24 Сентябрь 2013, 18:54 от Alain Delon » Записан
Boyar
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« Ответ #19 : 24 Сентябрь 2013, 18:55 » Процитировать

... 99% des gens ne peuvent pas s'imposer une telle rigueur et discipline.
Tout à fait d'accord avec votre remarque, Alain Delon. Il n'y a malheureusement que metro boulot dodo qui s'impose sur la plupart des gens, sans même qu'ils s'en aperçoivent. Je ne suis pas sûr du pourcentage, mais pourquoi voulez-vous y mettre Tatiana ?   bn

D'après ses posts dans ce fil, elle avait déjà passé des heures et des heures à lire des romans en français pour finir avec des listes de mots difficiles à retenir. Elle demande nos conseils [plutôt techniques] pour mieux gérer ses efforts, pour les rendre plus efficaces. C'est dans cette optique que j'ai proposé la méthode à lire 100 pages/jour. C'est pour répondre aux questions de Tatiana et non pour convertir en polyglottes 90% des gens qui nous entourent.
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